Coaching pour Expatriés et Conjoints

Comment réussir son expatriation

Le coaching pour expatriés et conjoints aide à bien gérer les différents changements avant et durant l'expatriation ou l'impatriation. C'est un outil important pour s'adapter plus rapidement à une nouvelle culture et à une nouvelle vie (parfois, dans le même pays).
Pour l'expat salarié, le coaching aide à maintenir et à booster son niveau optimal de performance, à adapter son style de leadership à une nouvelle culture organisationnelle et à développer des stratégies d'action.
Pour le conjoint, il accélère son adaptation sans perdre son identité, aide à mieux gérer son quotidien et à trouver un projet de vie ou de carrière.
Le coaching n'est pas seulement un soutien dans les moments complexes. C'est aussi un tremplin pour booster nos performances au maximum.
Tous peuvent bénéficier de cet accompagnement: les expats, la famille, l'entreprise. Avec cela, nous prenons soin de nous-même et de notre entourage, et nous créons une ambiance tranquille pour vivre au mieux l'expatriation.

Retrouvez nous dans le guide de la mobilité
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Web : www.journeyofcoaching.com

Société Stela Klein Coaching

Stela_klein@outlook.com

Stela Klein Coaching Company «

Stela d'Escragnolle Klein – Executive & Life Coach
69001 Lyon, France
Langues parlées :
anglais, français, italien, espagnol, portugais

Conseils d'expert

Quels sont les conseils donnés par d'autres expats ?

Selon une recherche que j'ai fait auprès des expats de différents nationalités, voilà les conseils qu'ils proposent pour réussir son expatriation :

• apprendre au moins les bases de la langue le plus vite possible. De même qu’une personne ayant des problèmes d’audition peut s’isoler du monde, le manque d’un minimum d’usage de la langue locale provoque le même effet ;

ne pas avoir honte de ne pas parler couramment la langue du pays. S’il y a une chose qui rend un étranger heureux c’est de voir que vous essayez de communiquer dans sa langue. Les personnes sont généralement gentilles quand elles le constatent. En outre, si vous ne vous entraînez pas quotidiennement, vous ne réussirez pas à développer une certaine aisance ;

• sortir. Aller au marché, essayer une tenue (même si vous n’êtes pas sûrs de l’acheter), aller à la poste et à la banque, s’asseoir sur un banc sur une place. En observant les habitudes et les coutumes de la population et en commençant les interactions, petit à petit vous commencez à mieux comprendre comment tout fonctionne;

• poser beaucoup de questions. Dans les rues, chercher comment arriver à tel endroit, demander ce qu’il faut faire pour avoir la carte de fidélité d’un magasin ou comment préparer un plat avec un légume que vous n’avez jamais vu. En plus de vous aider avec votre vocabulaire, vous socialisez;

• chercher des groupes d’expatriés. Il en existe un grand nombre dans le monde entier. Les autres expatriés sont la source première pour des astuces qui vous faciliteront la transition, puisqu’ils sont eux-mêmes déjà passés par la phase de découverte et les difficultés initiales d’adaptation. Mais attention à ne pas tomber dans le piège de laisser la langue locale de côté et d’utiliser seulement la vôtre;

• au cas où votre famille pourrait compter sur les services d’une agence de relocation/mobilité, qui vous aide avec la transition, vérifiez si le forfait inclut des séances d’apprentissage interculturel ou des réunions de coaching de management de transition, des parcours culturels dans la ville et des descriptions détaillées à propos des systèmes de santé publique, du transport urbain, du permis de conduire et d’autres structures utiles de la ville;

• utiliser des services à domicile, si vous en avez besoin. N’essayez pas de tout faire toute seule. Dans quelques villes il y a des sociétés qui offrent des services de nettoyage, de baby-sitter, des petites réparations, d’accompagnement de personnes âgées, etc;

• faire du bénévolat. Le bénévolat dans la communauté crée des liens et vous apporte le sentiment d’être utile;

• inviter les personnes récemment rencontrées à un café. Chez vous ou dans un bar, cela importe peu. L’échange d’expériences et d’informations crée des liens de soutien, voire des amitiés;

communiquer dans votre maison. Vous sentez-vous seule ou anxieuse ? Pensez à partager vos sentiments avec vos enfants ou votre conjoint. Dites-leur ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous aider à passer cette période plus tranquillement. Si vous le communiquez d’une manière objective et positive, ils ne se sentiront pas nécessairement culpabilisés ou préoccupés. Cacher les sentiments est très improductif, puisque cette action peut déclencher d’autres sentiments et les conséquences sont loin d’être positives;

se faire connaître. Si vous avez le permis de travail, planifiez votre networking. Dans de nombreux pays il est courant de trouver des emplois à temps partiel, si vous cela vous convient mieux;

• développer des centres d’intérêt. Soit vous pouvez travailler hors de chez vous, soit vous ne pouvez (ou ne voulez) pas, occupez-vous alors de développer de nouveaux hobbies, du bénévolat, des études ou une quelconque activité qui vous donne du plaisir et vous permet de produire quelque chose. Cela vous crée des buts et procure un sentiment d’utilité. Si vous préférez, commencez un petit parcours de coaching pour identifier vos talents, vos valeurs, vos nécessités et définir des plans d’action pour faire une transition plus rapide.

Et pour finir, un élément très important :
n’essayez pas de récréer la maison que vous aviez avant. Cela est impossible, parce que les conditions sont maintenant différentes (et cela ne veut pas dire qu’elles sont pires). Plus tôt vous acceptez que de nombreuses choses seront différentes, plus rapidement vous vous ouvrirez pour mieux vous adapter aux nouvelles situations. Qui s’attache à essayer de reproduire sa vie précédente, souffre et perd des opportunités d’évolution.

Pourquoi est-il commun que le conjoint se sent coupable quand il/elle ne travaille pas pendant l'expatriation (ou a un travail à temps partiel) ?

Je vous donne ma propre expérience, parce que j'ai suivi mon mari lors de son expatriation de travail. Dans les premières semaines hors de mon pays, mon agenda continuait à être aussi complet que dans mon travail de cadre supérieur que j'avais avant : outre les réunions de Coaching avec des clients, il y avait aussi un million de tâches à faire, de services à faire effectuer, etc. Je ne m’arrêtais pas une seconde. Petit à petit, avec ma nouvelle maison en ordre, j’ai gagné un temps que je n’avais jamais eu. Outre le fait de pouvoir apprendre tranquillement la langue locale et de gérer la différence de fuseau horaire pour faire des réunions avec des clients, j’ai commencé à avoir du temps libre pour faire plein de choses.

Mes jours continuaient à être remplis et occupés, mais avec une gamme d’activités quotidiennes jamais expérimentée en une seule fois auparavant : je faisais le ménage de la maison, étudiais la langue du pays, la philosophie, faisais du Coaching, visitais des musées et d’autres lieux touristiques. D’un côté, c’était une vie de rêve. D’un autre, j’ai commencé à me sentir coupable.

Alors que je pouvais gérer mon temps et mes activités comme je le voulais, mon mari avait la même routine rigide que j’ai si bien connue. Il s’énervait au travail, rentrait fatigué à la maison et moi, j’étais là, calme et fraiche. Quand il me racontait comment s’était passée une quelconque réunion, j’avais honte de lui dire que j’avais visité un lieu super intéressant dans la ville.

Heureusement ce malaise n’a pas beaucoup duré. J’ai commencé à me poser la question sur pourquoi je me sentais coupable. J’ai énuméré les travaux que je faisais (en tant que femme au foyer et en tant que coach), j’ai observé comment je gérais mon temps. J’ai accepté que, OUI, dans ma nouvelle façon de vivre, je pouvais avoir du temps libre au milieu de l’après-midi, rentrer et travailler ensuite et c’était très bien comme ça. C’était bon pour moi et aussi bon pour mon mari qui n’aurait aucun souci avec moi, puisque je me sentais bien avec la vie d’expatriés qu’on menait. Ce changement de pensée a fait sens pour moi et j’ai pu réorienter mes dispositions mentales et vraiment profiter de chaque minute de ma nouvelle vie.
Petit à petit j’ai connu des femmes dont les maris ont été eux aussi expatriés ou ont subi une mobilité professionnelle. Quasiment 100% d’elles ont vécu ou étaient en train de vivre des moments identiques à ceux que j’ai vécus, ou encore pire : au-delà de coupables, elles se sentaient vides, perdues, des fois sans ‘identité’.

Quels sont les thématiques-types discutées lors d'un coaching pour expats&conjoints ?

Pour l'expat salarié(e):
. performance au travail
. création d'un plan d'action pour les premiers 90 jours
. communication avec collègues, équipe et chef
. adaptation de son style de leadership
. management de différences culturelles
. création d'image/réputation
. différence entre performance élevée et burnout
. management du temps (travail et famille)
. délégation des tâches dans l'équipe
. networking à l'interne dans l'entreprise

Pour le conjoint expatrié(e):
. création d'un plan d'action pour les premiers 90 jours
. options d'intégration
. identification de nouveaux intérêts
. définition d'un projet de travail
. création de CV, lettre de motivation et pitch de présentation
. comment établir un networking
. management du temps
. évaluation et établissement de priorités par rapport à différentes options de projets
. définition d'un projet de vie